Protecteurs, nourriciers et circulants : couverts végétaux & biodiversité

bergeronnette printanière

Jeune bergeronnette printanière

couverts végétaux & biodiversité : un réel effet

L'impact des couverts végétaux sur la biodiversité et la faune

Les couverts végétaux présentent sans conteste un intérêt pour la biodiversité de nos campagnes.

Déjà, par la richesse des plantes qu’ils proposent et ensuite, pour le gîte et « le couvert » fournis à bien des invertébrés, qu’ils soient en dessous de la surface du sol ou au dessus.

On met moins en avant leur intérêt pour les oiseaux, si ce n’est pour les espèces dites de « petit gibier », la perdrix par exemple. Les couverts végétaux jouent pourtant aussi un rôle en faveur des autres oiseaux, notamment les passereaux. Impossible ici d’en faire une liste exhaustive mais on peut citer :

  • l’incontournable alouette des champs
  • le bruant proyer
  • ou la bergeronnette printanière.

Ces trois espèces appréciant les milieux ouverts.

alouette des champs

Comment cet impact évolue-t-il ?

L’intérêt des couverts végétaux pour la biodiversité se présente avant même leur levée.

En effet, s’ils sont semés en direct, cela signifie que les chaumes restent en place. Rien que cela est favorable aux oiseaux et notamment aux espèces consommatrices de graines comme l’alouette et le bruant.

Une fois développés, les couverts vont apporter la protection de la végétation vis-à-vis des intempéries ou de la prédation.

Encore en fin automne, ils vont proposer de la nourriture, notamment en invertébrés. Les parcelles ainsi couvertes peuvent d’ailleurs être des haltes intéressantes pour les passereaux migrateurs.

Optimiser l'effet des couverts végétaux sur la biodiversité

Mais il ne faut pas oublier la mauvaise saison. Si des couverts sont encore en place, ils offrent là encore de potentielles ressources nutritives.

Si la vocation des couverts n’est pas de monter en graines, laisser certaines espèces aller jusqu’au stade de graine immature, peut être intéressant pour certains oiseaux. Une espèce est intéressante à ce titre, l’avoine blanche.

Côté densité, attention aux couverts trop fournis qui empêchent les oiseaux de circuler à l’intérieur. Cela passe par un choix judicieux d’espèces qui, comme le tournesol ou le sorgho, même en mélange avec d’autres, apporteront l’aération nécessaire au pied du couvert.

L’avifaune des campagnes est en berne. En l’espace de 30 ans, elle a perdu plus de la moitié de ses effectifs en Europe. En cause : le manque d’habitats favorables, le manque aussi de nourriture mais aussi le changement climatique et notamment l’augmentation des températures.

Alors tout ce qu’on pourra apporter comme gîte et couvert surtout dans nos plaines céréalières, est un coup de pouce pour ces oiseaux.

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